Travail au noir : les redressements en forte hausse, particulièrement dans le BTP

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Une somme en augmentation de 50 % par rapport à l’année précédente et qui correspond à 400 millions d’euros de plus que les prévisions de l’URSSAF. Les redressements ont particulièrement ciblé le BTP qui en concentre à lui seul 61 % pour un montant total de 716 millions. Les services aux entreprises suivent loin derrière en occasionnant 23 % des redressements.

 

Le bilan publié par l’URSSAF indique que sur les 36 037 actions engagées en 2023 contre le travail dissimulé, 6090 ont été déployées dans le BTP à raison de 3835 auprès d’employeurs et de 2255 auprès de travailleurs indépendants.

 

Les redressements opérés auprès des premiers atteignent 1 milliard quand ceux réalisés auprès des indépendants se sont élevés à 90,5 millions d’euros. Dans les deux cas, la progression est forte : + 54 % pour les employeurs et + 18,8 % pour les indépendants.

 

A noter qu’en 2023, le travail détaché a été un axe prioritaire pour l’URSSAF dont les contrôles ont abouti à 168 millions d’euros de redressements, soit le double de ce qui avait été enregistré en 2022. Encouragé par la « bonne récolte » 2023, l’URSSAF table sur 5 milliards de redressements d’ici à 2027.

 

 


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 La CAPEB 71 rappelle que la lutte contre le travail illégal est un axe prioritaire pour permettre aux entreprises d’avoir une concurrence saine et loyale d’une part et de financer la protection sociale d’autre part. La baisse des charges passe aussi par un meilleur respect des règles par tous !

 

 

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