Légère baisse des revenus des travailleurs indépendants en 2022

 

 

 

Il ressort de cette publication qu’en 2022, le revenu moyen annuel des travailleurs indépendants (TI) dits classiques (hors micro entrepreneurs) ,baisse légèrement (- 05%) par rapport à 2021 pour atteindre 45 531 euros, après avoir enregistré une hausse de 10,7 % en 2021 en lien avec la reprise faisant suite à la crise sanitaire (- 4,3% en 2020).

 

En tenant compte du niveau élevé de l’inflation en 2022, la baisse du revenu moyen, exprimée en euros constants, est de 5,5%. Après le rebond de 2021, les revenus moyens fléchissent dans une majorité de secteurs : deux sur trois (soit 28 secteurs sur 42) affichent un revenu inférieur à celui de 2019, en euros constants.

 

La baisse du revenu moyen est particulièrement marquée en 2022 dans les métiers de bouche, le commerce de détail alimentaire, ainsi que dans la médecine générale, la pratique dentaire et les professions paramédicales et sages-femmes.

 

Quatorze secteurs présentent à l’inverse, en 2022, un niveau supérieur à celui de 2019. Pour les activités sportives, les arts, spectacles et autres activités récréatives, le commerce de détail sur marché, et le commerce de produits pharmaceutique et orthopédique, la hausse du revenu moyen en 2022 permet de dépasser le revenu d’avant-crise, en euros constants.

Les dix autres secteurs maintiennent un revenu supérieur à celui de 2019 malgré une contraction de leurs revenus moyens en 2022, notamment le commerce de détail non alimentaire qui conserve un revenu nettement supérieur à celui d’avant crise malgré une forte baisse sur un an.

 

Avec 86,28 milliards d’euros déclarés, le revenu global 2022 augmente de 1,4% par rapport à 2021. Cette hausse résulte de celle des effectifs déclarants (+1,9% en 2022). En 2022, 37,5% des travailleurs indépendants classiques sont employeurs (711 000), et ont déclaré 40,4 milliards d’euros de revenus, soit 46,9% du montant déclaré par l’ensemble des TI classiques.

 

Le revenu moyen des TI employeurs (56 861 euros) est 1,5 fois plus élevé que celui des Tl non employeurs et croît avec le nombre d’employés. Les écarts de revenus entre femmes et hommes sont plus prononcés parmi les employeurs que parmi les non employeurs, de même qu’entre les plus âgés et les plus jeunes.

 

La CAPEB vous informe